Jeudi 28 mars 2013 à 16:21

 

Miami Tour – Damien Saez

 

 

J’en reviens petit à petit, mais vous auriez dû me voir en rentrant hier soir, quand j’ai regagné mon appartement après deux heures de tête-à-tête avec Saez – partagé par beaucoup d’autres, ce tête-à-tête, je l’admets.

J’avais mon billet depuis décembre et je le contemplais avec envie et appréhension, c’était mon premier concert seule.

Plus d’une heure d’attente pour finalement le voir arriver sur scène. Je ne m’attendais pas à ça. Je ne l’avais jamais vu en vrai, moi. Je gardais l’image de celui qu’on croise sur les photos. Ce fut un choc de constater qu’il avait grossi. Un choc plaisant. Si avant, il était mignon, avec ses kilos en trop, il est beau à mourir (jugement biaisé par mon amour des hommes en surpoids, je l’avoue. En plus même chauve et vieux, je l'adulerais quand même). Il devait avoir chaud, avec son pull, en plus.

Mais n’oublions pas que Saez n’est pas mannequin, mais chanteur, interprète et qu’il interprète, oh mon dieu, divinement.

Nous avons eu deux heures d’un show prodigieux, d’une proximité avec ses fans, et bon dieu, je suis retombée en amour une dizaine de fois. Il a une énergie et une voix absolument prodigieuse, il sait s’entourer, également, les musiciens étant d’un niveau exemplaires.

Saez et ses musiciens ont mis le feu, hier soir, à la Médoquine. Et bon dieu, cette voix… Cette voix…

L’entendre en live m’a provoqué un coup de cœur pour la chanson « Le roi » de l’album Miami, qui n’était pas ma préférée, pourtant, avant que je ne le voie la chanter. La vivre.

Parce qu’il vit sa musique et j’ai partagé deux heures de sa vie hier. Deux heures d’une parfaite félicité.

J’ai dû sacrifier un de mes cours pour avoir une bonne place. Et je n’ai aucun regret. Et puis « Pilule », quand il a fait « Pilule » (de l’album « J’accuse »), suivie de « Cigarette » (même album), j’étais au bord de la jouissance ultime. La foule reprenait les paroles en chœur, poing levé, scandant les paroles comme une profession de foi.

Je le savais, que j’avais de bons goûts musicaux. Ce concert ne fait que le confirmer. Vous qui me lisez, qui allez le voir, qui hésitez, sérieusement, ça vaut le coup.
 

(Pardon pour la qualité moisie de la photo, mais c'est pas facile de faire de vraies bonne photos en sautant partout.)


http://t3m1.cowblog.fr/images/57573510200719089008470337776035n.jpg

Jeudi 8 avril 2010 à 20:35

 Non, on ne peut pas dire qu'on a vu un concert si on n'a pas vu Punish Yourself sur scène.

Qu'on aime le deathmétal ou pas, Punish, c'est du lourd, c'est du spectacle.

Bien sûr, Aqme, c'était pas mal. C'était mieux que les Uncommonmenfrommars, c'est indéniable. Mais c'était fade face à Punish.

Haut en couleur, en sensations, tous mes sens ont vibré. C'était un orgasme musical.

J'en ai pris plein la vue, plein les oreilles et je recommande à tout le monde d'aller les voir.

Pourtant, c'était un groupe que je ne connaissais pas beaucoup, que Vincent vénère, mais dont j'ignorais tout.

Bref, allez le voir, même si vous ne connaissez pas, juste pour en prendre plein la vue.

 

Groupe Facebook : J'ai un orgasme à chaque fois que je vois Punish Yourself en concert

Fanpage : Punish Yourself

Écoute deezer : Punish Yourself

Uncommenfrommars

Aqme

http://t3m1.cowblog.fr/images/punishpinkpanther.jpg

 

Samedi 16 janvier 2010 à 1:58

 

 

"Le plus grand gala étudiant d'Aquitaine, La Nuit des Fignos, vous accueille auHangar 14 sur les quais bordelais le samedi 23 janvier dès 22h. Entièrement organisée par les élèves d'Arts et Métiers ParisTech de Bordeaux-Talence, cette soirée vous proposera 5 ambiances différentes jusqu'au bout de la nuit !

Concert de rock, de jazz, spectacle, un défilé de mode et 2 DJs parisiens, seront au programme"

 

http://t3m1.cowblog.fr/images/fignos209.jpg

[Edit : Sur le tract, il y a une faute dans le nom de la chanteuse jazz : au lieu de Rachel Magibson, recherchez Rachael Magidson]



Et bla... Bla... Bla... Ils savent vendre leur truc... Enfin presque...

Bien sûr que le site est bien fait, qu'il explique sûrement mieux que moi ce qu'il s'y passe, aux Fignos...

Mais c'est leur rôle de vendre leur sauce, afin d'attirer du monde...

Que puis-je dire ? Dois-je attendre de l'avoir fait, ce gala, avant de le juger ?

Oh, voyons, vous tous, lecteurs fidèles, savez que ce n'est strictement pas mon style. Je juge et me révise ultérieurement. Comme toujours. Je vis très bien comme ça et je n'ai pas l'intention de changer.

Bref.

Toujours pareil, les lecteurs fidèles de mon blog, ceux qui me suivent depuis plus d'un an, savent que j'ai participé aux Fignos, l'année dernière.

Et, je ne sais pas si vous vous souvenez, j'avais surtout balancé sur la salle rock, parce que je trouvais ça inadmissible que des groupes amateurs jouent dans un gala aussi fréquenté.

Bien, j'ai changé d'avis. En fait, c'est plutôt positif, de ne pas avoir que du lourd, du reconnu, c'est même extrêmement agréable, de pouvoir revisiter les tubes rock que l'on préfère et ne pas se concentrer sur un seul et même artiste.

Cette année, une fois de plus, cinq ambiances disponibles.

Rock

Just Dance

Broadway

Enjoy

Irish Pub

 

Que dire, que dire, si ce n'est que présenté ainsi, le programme est alléchant ? Et même plus que ça.

De très beaux garçons (et de très jolies filles) en uniforme, de la musique, de la foule, la possibilité de changer d'ambiance de soirée juste en franchissant les quelques mètres qui séparent les salles ? La possibilité d'avoir tout ça en sirotant joyeusement du champagne ? Je dis oui, messieurs-dames, je dis doublement oui.

Les fignos c'est la possibilité de rencontrer l'amour de sa vie, en sachant qu'on n'ira pas le prendre au bas de l'échelle sociale (je plaisante, bien sûr).

Mais les Fignos, ça permet surtout de se familiariser avec les Gadzarts, sans pour autant entrer complètement dans leurs traditions. Ce gala permet d'enfoncer momentanément leurs défenses et de s'immiscer dans leur vie de groupe.

Messieurs-dames, pour moi, le gala d'Arts et Métiers ParisTech (Bordeaux) est la plus belle preuve de la solidarité des Gadzarts. Vous allez rêver de les voir si unis, si amis, vous allez rêver de voir ce que font les 1ère et 2ème années, main dans la main, unis malgré leurs différences. Parce que c'est ça, pour moi, l'esprit du gala.

C'est cette soirée qui permet de montrer que les Gadz, ensemble, s'aiment, s'entraident et se soutiennent quelque soit leurs couleurs de peau, leurs orientations sexuelles, leurs opinions politiques, leurs goûts musicaux.

Ne soyons pas naïfs, ils ne sont pas tous super complices et amis. Et bien sûr, il y a des rancœurs, des haines et des conflits d'intérêt, comme dans tout groupe. Mais à la différence de bien des gens, ils arrivent à montrer qu'on peut dépasser nos appréhensions, qu'on peut dépasser les conflits pour un intérêt commun.

Et je trouve ça hypocrite, mais beau.

Cet article semblait commencer comme une lapidation. Mais j'aime les Gadz, j'aime leurs traditions, j'aime leurs sens de la communauté.

Dimanche 15 mars 2009 à 13:00

Non, mais franchement, qui pourrait penser que moi, Temi, ancienne adepte fervente du baggy, allait adorer être sapée comme un pingouin ?
Et pourtant c'est le cas.

La journée d'hier est à marquer d'une pierre blanche, d'une immense croix et restera gravée dans ma mémoire comme étant celle où j'ai vu. Celle où j'ai ressenti. Celle où je suis retombée amoureuse des Gadz'Arts.

Le baptême, tout d'abord. Très théâtral, bien sûr. C'est évident, mais c'est toujours impressionnant, d'entendre tous ces hommes, toutes ces femmes, chanter en choeur et par coeur ces chants qui ont été appris durant la période de transmission des traditions.
C'était beau. C'était bien joué, dirons-nous. Comme une pièce de théâtre. Mais c'était marrant à voir, enfin, émouvant. Surtout les anciens élèves, qui sont revenus et qui, même vingt ans après, chantaient avec tout leur cœur.

Le gala en lui-même fut une franche réussite.

5 salles, 5 ambiances.

Bora-Bora : je n'y suis pas beaucoup restée.
Cabaret : Bon le French-cancan, tout ça, c'est un peu gavant, mais la musique un peu jazzy du début de soirée était franchement géniale !
Disco-Funk : Euh... Ben... Des pouffes qui se trémoussent sur de la musique... Animée par un DJ pro...
Oriental : C'est là qu'on a mangé. Ils n'ont pas eu de chance, d'ailleurs, ils étaient entourés des deux salles les plus bruyantes, c'était un peu mort à ce niveau-là.
Rock : Ah... Ma préférée. Les Foüteurs de Bordel's peuvent se rhabiller et raccrocher leurs intruments. Heureusement que c'est pas leur vocation. Vivraient pas de ce qu'ils aiment. Les Jam-Up, par contre, ils étaient pas mal. Largement meilleurs, malgré la chanteuse qui parfois euh... ne chantait pas terrible. Ils avaient vraiment le truc pour mettre l'ambiance, sans être mal à l'aise. Le malaise c'était le problème des Foüteurs de Bordel's, même si c'était pas le SEUL problème. Le chanteur des Foüteurs de Bordel's était mal à l'aise sur scène, avec son micro. Intimidé sûrement. Cela, je lui pardonne, moi-même n'arrivant pas à être à l'aise en parlant à des dizaines de personnes. Mais c'est impardonnable de se prétendre chanteur d'un groupe, quand on chante comme une casserole cabossée.


Même si d'une manière générale, je suis ravie d'avoir pu assister à un gala aussi prestigieux, je suis déçue par le filtrage à l'entrée. "Tenue de gala exigée" et on voyait des pouffes passer avec des robes-tee-shirt tellement courte que j'aurais eu honte de les porter. A quoi ça sert de faire des efforts pour être présentable si n'importe qui peut entrer ?

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast