J'ai des seins et une manette entre les mains – 1


Aujourd'hui, dans cette nouvelle catégorie, j'ai décidé de faire ce qui a été fait des dizaines de fois déjà, par des gens probablement plus avertis que moi. J'ai envie de vous parler d'Assassin's Creed II.

Déjà, c'est le premier Assassin's Creed auquel j'ai joué. Je suis plutôt une habituée des jeux de plateforme d'Ubisoft et j'ai grandi au rythme de Rayman. Mais Assassin's Creed, c'est quand même autre chose. Pourquoi ai-je commencé par le deux plutôt que par le premier, c'est juste une question de disponibilité. J'ai eu la Xbox et le troisième volet de ce jeu, comme je l'avais demandé pour Noël. Je m'y suis essayée quelques minutes puis j'ai décidé de faire logique et de commencer par les premiers et le volet initial n'était pas disponible, donc j'ai commencé par Ezio.

Que dire ? C'était un très bon jeu, quoique je n'aie pas beaucoup de points de comparaison. Une difficulté croissante qui accompagne le joueur au rythme de l'avancée du scénario, un game-play qui se laisse maîtriser assez simplement (alors qu'il y a tout plein de boutons sur la manette !!!!!1!), des graphismes à couper le souffle (j'ai eu le vertige une ou deux fois, tout de même).

Les cinématiques arrivent toujours au bon moment, à la bonne place et ne sont jamais lassantes. Les personnages sont tous très vivants et on s'y attache (ou pas, je n'aime pas Desmond), le scénario me paraît abouti et clair et il y a ce qu'il faut d'humour pour parachever cette description idyllique.
Quelques bémols, tout de même. Un bug graphique qui m'a coincée dans une gondole à Venise et m'a forcée à reboot la console (rien de dramatique donc) et la fin un peu précipitée.

J'ai trouvé le jeu un peu court, il aurait mérité d'être un peu plus long. Vous allez me dire « oui mais y a Brotherhood et Revelations ». Certes, mais ce sont trois jeux différents. D'une même série mais trois jeux différents.

Bref, je pense sincèrement qu'il aurait fallu prolonger quelque peu ce jeu. En définitive, je me suis régalée tout du long, même si j'ai souvent râlé face au manque de réactivité du personnage (avant de m'apercevoir que le problème c'était pas Ezio, c'était les piles de la manette) et le temps est passé trop vite avec ce jeu. J'ai hâte de me mettre à Brotherhood pour retrouver Ezio, mais avant toute chose, je vais aller découvrir Altaïr, j'ai reçu le premier.