Mercredi 2 juillet 2014 à 22:41

 [La fin du diktat]

Du diktat de l’apparence au positionnement politique que je prends enfin, mon été ne va pas être vide. Pas totalement. Entre deux révisions – concours administratif, année de fac, je suis loin d’avoir tout acquis cette année, j’ai encore des choses à me prouver –, c’est décidé, je m’implique.

On a un projet, avec des copains. Un projet politique. C’est fou comme des personnes de convictions différentes peuvent parvenir à trouver un terrain d’entente en acceptant de partager et d’écouter ceux qui ont aussi des choses à dire. Et du coup, ce projet, on va le transformer en quelque chose de viable. Mais d’abord, on va le plancher à fond, donc je développerai plus tard cet aspect-là de mon été qui va peut-être se transformer en plusieurs années de boulot.

J’ai aussi décidé de lutter contre le diktat de l’apparence. Et pas à la façon des journalistes. Sérieusement, ils cataloguent « mannequin grande taille » des femmes comme vous et moi ! Elles ne sont pas squelettiques donc elles sont grosses. Et tout le monde dit « C’est formidable, cette acceptation du corps ».

Ouais, bien sûr, acceptation du corps, mon cul. Parcage insensé, plutôt. Pourquoi « mannequin grande taille » ? Mannequin tout court. Encore de la discrimination déguisée en avancée des mœurs. Et en plus, c’est parfaitement sexiste.

Vos sacro-saints mannequins grande taille, ce sont juste des femmes. Où sont les hommes ? Où sont les hommes avec des rondeurs, avec des formes, un peu de ventre et quelques poils ? Nulle part. Ce sont toujours des blocs de muscles photoshopés qui règnent en maître dans l’univers du mannequinat.

Et moi, ça me fait vomir.

J’en vois certains venir, qui me diront « Tu dis ça, mais tu te retournes quand même sur les mecs des magazines ». En fait, non, physiquement, ils m’ennuient, ces mecs-là. Ils sont sans surprise, j’ai vu le même dans un magazine chez mon médecin, c’est donc devenu sans intérêt.

Vous voulez que je vous dise ? L’homme qui partage ma vie mesure 1m79 pour 107 kilogrammes.

Et bordel, qu’il est beau, comme ça.

La force des muscles et la tendresse de ce bidon qui se balade au niveau de ses abdos. Moi j’aime les hommes qui ont des formes, alors montrez-m’en dans les magazines. Fi donc de tous ces corps similaires, où rien n’est extraordinaire, ou rien ne marque. Fi donc de ces gens oubliables, au corps tellement canon qu’on pourrait les échanger contre n’importe lequel qui soit un peu semblable.

Je ne veux pas ressembler à ça. Je ne veux pas que l’homme de ma vie ressemble à ça. On finit par tous devenir pareils !

Alors au diable votre précieuse silhouette de rêve, ventre plat, taille 36 et 90C ou D. Je serai celle que je suis, c’est à prendre ou à laisser.

Il est inutile de lutter contre les discriminations raciales ou sexuelles si c’est pour dévier sur des discriminations de forme. On peut être gros (et pas ROND, un rond c’est en deux dimensions et personne ne peut être aussi plat. Pourtant dieu sait que je connais des grosses sans beaucoup d’aspérités de caractère…) et beau, comme on peut être mince et moche.

 

J’aimerais tellement faire entendre mon point de vue à tout le monde, qu’on finisse tous par y adhérer et s’y attacher, où l’effet de groupe ne serait pas dû à une ressemblance physique mais à une accointance de caractère, une passion commune et où il n’y aurait plus d’exclus pour cause d’apparence hors critères.


C’est un de mes rêves. Je le partage avec vous. Je voudrais pouvoir sourire sans avoir honte de mes dents trop grandes sur le devant parce que je suce mon pouce depuis que je suis gosse et que je n’ai toujours pas fini. Je voudrais pouvoir sourire sans qu’on me demande pourquoi mes dents du bas se font la guerre, les uns sur les autres et des grandes zones sans dents, comme une zone de non-agression.

Je voudrais que mon amie, oui, celle-là, qui a des hanches volumineuses, cesse de se dire qu’elle n’est pas belle parce qu’elle rentre pas dans vos pantalons trop étroits et votre mode trop ridicule.

Je voudrais que mon ami, oui, celui-là, qui n’a pas vraiment de muscles, ne s’étonne plus quand il voit que quelqu’un s’est retourné sur lui, ne plus l’entendre dire que c’est sûrement qu’il avait quelque chose de travers.

Je voudrais que vous, qui me lisez, puissiez vous observer dans une glace en vous disant franchement que vous êtes beaux et que vous cessiez de pester contre votre nez de travers, bouche trop grande, sourcils trop écartés, j’en passe et des meilleures.

L’eugénisme des pauvres, j’en ai ma claque. Alors mon nez à bosse, mes dents de travers, mes cicatrices et mes vergetures vous saluent bien bas et moi, je tourne définitivement le dos à ces jérémiades insensées.

 

[À nous deux, connard de diktat. Je ne me laisserai pas faire.]

Lundi 9 juin 2014 à 16:04

Trente jours d'écriture 


J'ai lancé un défi sur Facebook, à mes proches, notamment. Au début, c'était juste pour Leen et moi, puis petit à petit des gens se sont ajoutés. Le défi consiste à, tout le mois de juin, écrire sur des thèmes différents, choisis aléatoirement en faisant défiler les mots dans mon dictionnaire. Je vous livrerai, avec du retard, bien sûr, chacun de mes textes sur ces thèmes.

Pour le 1er juin, il s'agissait du mot Électrum et je me suis essayée au théâtre.

ACTE I

Scène 1 : Airain.

 

AIRAIN, arpentant la bibliothèque du palais de long en large

 

Ce désastreux palais est aujourd’hui désert
De tout havre de paix. À quoi cela me sert
De rester à ses côtés ? Je ne suis que le second,
Le cadet. Et ce titre de mauvaise gloire est fécond
En tristes augures, en affreusetés.
Je hais cette place qui m’est allouée.
Et pourtant qu’y puis-je ? Je ne suis qu’airain,
Quand il est argent et or, quand il est souverain.
D’un geste il donne la mort, pourtant il aime la vie,
Sans le moindre remords, il choisit vent et pluie.
Les femmes lui font la cour, les hommes cherchent son appui.
Demain, je ne serai plus rien, le roi mon frère se marie.

 

(entre une jeune inconnue)

 

ACTE I,

Scène 2 : Airain, La Destinée

 

LA DESTINÉE, dans de grands mouvements amples et larges

 

Fi donc de noires pensées, mon frère, me voici toute à toi
Demain, il sera hère, et toi, tu seras roi.

 

AIRAIN

 

Silence, inconnue, ne parle pas si haut !
Si trahison il y a, tu finiras au tombeau !
Électrum est mon frère et le chef d’une nation
Et ceci est un poste dont je refuse la vacation.
Si je hais ma place, ce n’est pour prendre la sienne
À l’aube d’un jour où il nous offre une reine.

 

LA DESTINÉE

 

J’en ai décidé autrement. Je suis la Destinée et j’ai tous les droits
Je serai ton humble guide sur ce chemin de croix.
Je te mènerai au trône, que tu le veuilles ou non,
Ton frère souverain n’est guère mon ambition.

 

AIRAIN

 

Mais il a tout pour lui, Destinée, je me souviens encor
Comme notre père disait, à l’orée de sa mort,
Que je n’étais que bronze et Électrum, de l’or.
Je ne suis pas de ceux qui laissent périr les leurs–

 

LA DESTINÉE

 

Tu as pourtant en toi tellement de rancœurs
Et je ris, cher ami, de cette véhémence,
De cette ardeur à sa défense. Tu as tort
De penser avoir sa clémence.
Dès qu’il sera marié, il te jettera loin du palais
Et tu n’auras plus rien, foi de Destinée.
Je vois mieux pour toi que cette place
Et je sais distinguer le cristal dans ta glace.
Électrum mourra demain, avec ou sans toi.
Et alors, demain, tu seras sacré roi.

Mercredi 28 mai 2014 à 12:48

[La France qui chancèle]



Les gens ont quand même la mémoire courte.

Pour les élections européennes (pour lesquelles je n’ai pas voté, j’en suis honteuse, non pas parce que j’ai laissé le FN monter, mais bien parce que je n’ai pas accompli mon devoir civique), j’en entends beaucoup dire « On n’avait jamais vu ça ».

Mais si, si, on l’a vu. Rappelez-vous. C’était en 2002, pour des élections présidentielles. On avait Chirac et Jospin qui se tiraient dans les pattes et c’est Le Pen qui était au second tour. Même que le candidat PS en avait tiré les conclusions en se retirant définitivement de la politique.

Je suis inquiète pour mon pays. 

Je n’ai pas été surprise par ce résultat.

Peut-être est-il temps, pour notre classe politique, d’arrêter leurs pitreries et les attaques systématiques. Un député UMP, Benoist Apparu, affirme qu’il faut une révolution à l’UMP. Non, mais ce n’est pas à l’UMP qu’il faut une révolution, c’est dans notre classe politique toute entière.

De pitrerie en coups bas, ils partent en campagne comme des ados s’en prennent au souffre-douleur de leur classe. Désolée, mais moi, je vote pas pour des adolescents.

Notre Europe se barre en sucette et ressemble de plus en plus à une foire aux monstres et aux curiosités. Notre pays est dirigé par une équipe de clowns, pile à l’image de son opposition directe.

Dernier rebondissement en date, après cet échec cuisant pour notre politique régulière : Bygmalion et la démission de Copé.

Juste pour info, c’est quand la dernière fois que Marine Le Pen a été impliquée dans un scandale financier ? Et un membre du PS ? Et un mec de l’UMP ?

En période de crise, on voit nos dirigeants valser avec des sommes qui nous permettraient de vivre une vie entière, voire même plusieurs, au lieu de se consacrer à l’emploi, à la réduction de la pauvreté chez les travailleurs, à la lutte contre la précarité. Ils se consacrent à eux et leurs parties d'échecs politiques plutôt qu'aux problèmes des Français.

Vous allez me dire que Marine Le Pen ne fait rien non plus. Ouais, mais au moins, elle ne fait pas parler d’elle en mal.

Je désapprouve parfaitement cette fulgurante ascension, qui n’a pour moi strictement aucun sens. Cependant, cette montée fulgurante peut s’expliquer et se traduire.

Mais lorsque j’entends les dirigeants de notre parti dominant sur tribord découvrir après nombre années de politique qu’un parti doit rassembler autour d’un leader et d’une ligne politique, sans magouille, moi ça me dépasse.

 

Ceci n’est pas un message aux électeurs, ceci est un message aux élus et potentiels :

Si vous ne voulez pas que nous autres, gens de la basse société, nous qui voyons vos querelles intestines vous déchirer de part en part sans pouvoir en expliquer le sens, si vous ne voulez pas que nous allions donner nos voix à la seule qu’on n’entend jamais sur autre chose que des débats de société, alors, bougez vos culs.

 

Rassemblez. Par exemple, autour d’une ligne politique.

Convainquez. Non pas que les autres sont nuls mais que VOUS êtes les meilleurs, les plus aptes à diriger un pays.

Élaguez. Aucun arbre ne survit avec des branches malades.

Projetez. Mais sur du vrai long terme. 2017, c’est pas du long terme.

 

La présidence de la République n’est pas une médaille qu’on peut assortir à une jolie cravate. C’est un poste à responsabilités et pour briguer un tel honneur, faites en sorte d’être des gens responsables. 

Je n’ai nullement envie de voter pour des clowns. C’était bon pour élire un délégué de classe au collège. Débattez enfin sur des idées, pas sur si Christiane Taubira a bien chanté la Marseillaise, on s’en branle, de toute façon, les trois quarts des français ne la connaissent pas ! Apprenez-la d’abord à nos footballeurs, ils sont bien plus notre image dans le monde que la Garde des Sceaux (c’est dire si la politique est devenue triste, si un mec qui ne sait pas parler ni écrire arrive à être plus représentant de notre pays que ceux que nous avons choisi pour exercer cette tâche).

Non, ce ne sera pas facile de faire en sorte de redorer le blason de la politique française. Ce sera un combat de tous les instants, qu’il faudra mener en parallèle aux autres.

Mais ce ne sera pas du luxe.

 

Pourquoi est-ce que moi, petite moi qui n’ai pas fait de grandes études, j’arrive à comprendre ça, alors qu’eux, énarques bardés de diplômes, de décorations, de fiel et autres distinctions de prestige, semblent le découvrir dès qu’un scandale éclabousse leurs mocassins à plusieurs centaines d’euros ?
 


Quant au pourquoi le Front de Gauche, lui non plus pas impliqué dans des scandales, n'a pas fait plus de voix, je pense sincèrement que c'est parce qu'ils sont trop frondeurs. Les Français veulent du changement, mais ils ne veulent pas mettre la main à la pâte pour ça. Notre Révolution, nous l'avons faite en 1789 et peu ont envie de monter au créneau et déverser l'huile bouillante trop teintée de rouge de Mélenchon.

Dimanche 25 mai 2014 à 22:51

 

Le Palindrome

 

Il me faut m’arrêter. Je ne jetterai pas de coup d’œil par-dessus mon épaule. Pas cette fois.

Qu’importent mes études qui boivent la tasse au fond de ma chambre, un amas de papier rose un peu gondolé, preuve que j’aurais au moins essayé.

Qu’importe les années, les mois qui me conduisent gentiment au quart de siècle.

Avant, je regardais par-dessus mon épaule et je matais les chemins que je n’avais pas empruntés, je regrettais de n’avoir pas fait ci, pas dit ça.

Au diable les amitiés qui s’émiettent et s’éfilochent comme un tee-shirt made in China.

Mais cette fois, je ne me retournerai pas. Je ne penserai pas aux occasions manquées, aux tentatives avortées, comme tant de possibles qui ne se dérouleront pas.

Parce que j’ai envie de regarder devant moi, par delà les nuages qui recouvrent un peu mon ciel et ternissent mon horizon.

Je ne ressens pas le besoin de ressasser encore et encore : ce palindrome n’a plus lieu d’être dans ma vie.

Je vais regarder devant nous. Parce qu’on a des projets à court terme (poster ces enveloppes qui trônent sur mon bureau ; tester cette recette de tarte au citron qui fait de l’œil à ce garçon pétillant de magie qui habite chez moi ; ne pas aller voir X-Men au cinéma ; nous inscrire sur les listes électorales de Bordeaux), à moyen terme (prendre ce T3 qui nous fait envie, celui-là, avec le balcon qui donne sur de la verdure ; finalement baragouiner une phrase en russe ; valider une inscription à un concours), à long terme.

J’ai encore tellement de choses à vivre que ce que j’ai jusque là raté n’en est que dérisoire.

Je ne serai pas économiste. Peut-être pas. Qui sait ? Je ne suis pas à l’article de la mort et si je ne le suis pas à 28 ans, comme avec un cursus rectiligne, je peux l’être plus tard. Quand j’aurais 40 ans, personne ne verra la différence avec d’autres.

J’arrête les complexes. Je n’ai pas à rougir de mon passé, de mon chemin et de tous ces ratés qui jalonnent ma vie.

Pourquoi donc irai-je me comparer avec cette fille, là, oui, elle, la première de la classe qui réussit tout ce qu’elle touche ? Je ne suis pas elle. Peut-être que si j’avais eu son passé, j’aurais sa vie. Mais je ne l’ai pas. J’ai fait mes propres expériences et les pas que je fais sur le chemin de mon existence me conduiront quelque part. Je ne sais pas où. Je ne sais pas quand. Je ne sais même pas si ce sera dans une position à la hauteur de mon égo.

J’ai trop perdu de temps à me dire que j’aurais dû faire autre chose.

« Et si mon professeur d’économie n’était pas mort, je serais partie en faculté d’économie bien avant. » Oui, mais je ne l’ai pas fait et le pauvre homme ne reviendra pas. Tourne la page, Temi. Tu l’aimais, oui, alors s’il y a un après-la-mort, rends-le fier. Il n’aurait probablement pas aimé te voir te retourner sans cesse sur un passé révolu. Il croyait en toi et tout ce que tu fais, c’est salir sa mémoire en laissant penser qu’il avait tort.

« Et si j’avais eu une autre enfance, j’aurais pu tout déchirer en classe. » Oui, c’est vrai. Mais tu as eu une mère déserteuse et un père trop jeune parfois dépassé par les événements. C’est ainsi. Le meilleur moyen de faire un pied de nez au destin est d’arrêter de te cacher et de te prendre en main.

« Et si je n’avais pas eu l’impression d’être rejetée par toute ma famille dans cette période si sombre, j’aurais pu éviter cette dépression dont je ressens encore les séquelles. » Oui, mais tu n’aurais jamais eu le goût des mots, ceux qui t’ont sauvée, qui t’ont permis de t’enfuir, et tu n’aurais peut-être pas développé ce que d’aucuns considèrent comme un talent. Ta plume te vient de là, admets-le une bonne fois pour toutes, tires-en ta force et ne laisse plus personne en faire des faiblesses.

« Ouais, mais tous ceux autour de moi réussissent un sans-faute et… » Et quoi ? C’est qui, eux ?

C’est qui, ces gens avec qui tu te compares tout le temps ?

Admire les gens pour ce qu’ils ont accompli, plains-les pour leur difficulté et ne les envie jamais. Tu n’aimerais pas être à leur place. Parce que leur place n’est pas la tienne. 

Aujourd’hui j’ai décidé de virer ce palindrome puant de mon vocabulaire. Je ne vais pas ressasser une minute de plus, parce que ça ne sert strictement à rien.

Par contre, je vais avancer. Justement, ça tombe bien, j’ai une voie qui vient de s’ouvrir juste pour que je m’y engouffre. 

Mercredi 5 mars 2014 à 0:05

Ma vie en gif – 8

• Quand j’ai de nouveau pu écrire sans superposer l’image de cet homme qui a bouleversé mon cœur et celle de mon général sadique :

http://t3m1.cowblog.fr/images/8r2e699.gif

 

 

• Quand un événement de ma vie me file le déclic qui manquait pour que je finisse d’écrire ce foutu chapitre :

 

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• Quand mon pc rame tellement que j’ai le temps d’écrire trois paragraphes avant qu’il me les affiche et qu’ils sont pleins de fautes :

 

http://t3m1.cowblog.fr/images/BAmfQNu.gif

 

• Quand je passe subrepticement sur la page facebook regroupant les fans de ma fanfic et que je vois qu’il se passe des trucs bizarres là-dedans :

 

http://t3m1.cowblog.fr/images/ctk983g.gif

 

• Quand il y a une pénurie de café à l’appartement alors que je m’étais dit que cette fois, je respecterai ma deadline prévue pour le lendemain :

http://t3m1.cowblog.fr/images/irKH85gFkal65.gif

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