Dimanche 5 janvier 2014 à 20:15

 Ma vie en gif – spécial gif Pokémon



• Comment je me suis sentie quand Absolette m'a parlé de son scénario et que j'ai réalisé qu'elle avait eu des idées identiques aux miennes :

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• Quand Leen, Absolette et moi avons parlé d'une coécriture qui se passerait aux débuts de la Ligue Souterraine :

 
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• Quand Leen vient à ma maison et que je remarque qu'on est sur la même longueur d'onde pour des trucs :


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• Quand j'ai une idée pour la Ligue et que je m'emballe toute seule sous les yeux impuissants de mes amis qui ne lisent pas la Ligue :



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• Quand je suis sûre et certaine d'avoir raison :

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Dimanche 5 janvier 2014 à 13:07

 Ma vie en gif – 6


• Quand j'ai fait un effet de style dont je suis méga fière et qui est totalement passé inaperçu :

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• Quand je vois à la relecture de mon scénario que mes lecteurs n'en ont pas fini avec l'ascenseur émotionnel :

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• Quand je tente de suivre les conseils d'un de mes lecteurs sur le scénario tout en modifiant les choses pour pouvoir le surprendre autant que les autres, tout en ne tombant pas dans des scénarios mille fois utilisés, tout en respectant les caractères de mes personnages, tout en tenant compte du fait que si je donne pas assez d'importance à certains personnages la suite aura moins d'impact :

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• Quand, effectivement, mes lecteurs m'ont arrosée de haine en lisant mon dernier chapitre de la Ligue :

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• Quand j'ai failli poster en temps et en heure :

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Lundi 30 décembre 2013 à 17:45

 

[D’émeraude et de verre poli]

 

Quand j’ai perdu cet ami qui m’était si précieux à cause de ce nouvel amour qui me traverse et balaye tout dans ma vie, il m’a dit « Tu fais juste un transfert de tes sentiments pour Matthieu. ».

Cette phrase m’a longtemps fait réfléchir, le cafard insidieux du doute. Je n’ai partagé ce sentiment avec personne avant aujourd’hui, parce que j’avais besoin de faire le point et d’être sûre de moi. Et je suis catégorique : il n’y a jamais eu transfert.

Je sais ce qu’est un transfert de sentiment, mais ce n’est pas ce que j’ai ressenti, pour la simple et bonne raison qu’au début de ma relation avec mon copain, je n’avais pas de sentiment. Je me sentais juste bien avec lui, j’oubliais tout.

Que c’est compliqué tout ça…

Je suis une fille à problèmes. J’ai beaucoup de soucis psychologiques à régler avec moi-même et ma stabilité émotionnelle n’est pas tout à fait avérée. Je suis une angoissée chronique, une boule de nerfs, lunatique, qui peut rester terrée au fond de son lit la mort dans l’âme sans sembler avoir des raisons de le faire. Bref, je ne suis pas un putain de cadeau, contrairement à ce que certains idéalistes fanatiques peuvent s’imaginer de moi.

Matthieu, pour moi, c’était sérieux. Il me fascinait, dans ses mots, ses gestes, ses expressions. Je me délectais du son de sa voix et du battement sourd de mon cœur contre mes tempes quand il était dans les parages. Oui, c’est vrai, j’étais dingue de lui et il était l’Étoile Polaire dans mon ciel nocturne. Et en bonne étoile polaire, il a fait son boulot, il m’a servi de guide. Grâce à lui, j’ai pu trouver une voie qui me convient et qui me donne envie de me battre contre les fourberies du Destin.

Sauf que quand mon copain a fait son apparition dans ma vie, il a éclipsé ma nuit perpétuelle. Il a brillé d’un éclat beaucoup plus chaleureux, comme cette étoile autour de laquelle notre petite planète tourne. C’est un soleil dans mon existence. Il est celui qui a chassé mes cauchemars récurrents juste par sa présence, le seul qui sait me calmer quand je suis tellement nerveuse que je tourne en rond et, bordel de merde, il fait ça juste avec un sourire. Et quand la nuit devient jour, l’Étoile Polaire ne devient plus qu’un vague souvenir. Il n’est plus utile de regarder le ciel pour trouver son chemin parce que j’y vois clair.

Si je regarde dans mon avenir, je me vois avancer à ses côtés, non plus courir pour rattraper quelqu’un est bien trop loin devant. Ça fait tout.

C’est pas un putain de transfert, c’est une avancée. Je ne mentirai pas en disant que je ne pense plus à Matthieu, sauf que je n’y pense plus de la même façon. Je ne le vois plus comme un homme à séduire ou un amant que je n’aurai jamais, mais comme une personne à égaler. Je ne me dis plus « Si seulement il était dans mon lit… » mais « Le jour où j’arriverai à son niveau, je pourrai me considérer comblée. » De l’idéal masculin, il a transité à l’idéal professionnel.

Qu’on pense ce qu’on veut. L’émeraude qui brille à mon doigt ne m’a pas été offerte par hasard. Et si un sourire crétin flotte sur mes lèvres quand je la contemple amoureusement, ce n’est pas uniquement parce que c’est ma première pierre précieuse, mais parce que c’est l’une des premières pierres de l’édifice glorieux que je bâtirai avec celui qui partage ma vie.

Et notre manoir, notre château, sera serti de millions d’éclats d’émeraude et de verre poli, pour que jamais plus le soleil ne se couche, laissant place à cette funeste nuit perpétuelle de laquelle on s’est arrachés à force courage.

Samedi 21 décembre 2013 à 15:00

Cinq ans, c’est long.

Aujourd’hui, je porte le deuil de ma tranquillité. En avril prochain, je fêterai la cinquième année de réflexions déplacées de tous ceux qui n’utilisent pas un ordinateur Apple.

Toujours les mêmes réflexions usantes. « À ce prix-là, tu peux avoir un pc deux fois plus puissant ! », « Mac, y a rien qu’est gratuit », « et en plus, on peut même pas jouer. »

Pour le premier point, ce n’est ni une nouveauté, ni un argument de choc. D’autant plus que c’est bien loin d’être vrai à notre époque.

Les détracteurs d’Apple tendent à oublier que si leurs entreprises préférées évoluent, c’est aussi le cas de leur ennemie jurée. Ainsi, vous pourrez voir qu’acheter un MacBook Pro vous reviendra exactement au même prix qu’acheter un HP, avec caractéristiques techniques égales. Oh ben tiens, comme c’est bizarre. Est-ce vrai ? Bien sûr ! Apple tend de plus en plus à toucher un public large et comme la technologie évolue, ils n’ont pas à baisser leurs prix, juste à attendre que leurs concurrents les rejoignent.

Quant aux jeux, je me marre. Bioshock, Assassin’s Creed, Rayman, Call Of Duty, Splinter Cell, Star Wars, League Of Legends, World Of Warcraft… Pour un système d’exploitation qui ne fait pas tourner les jeux, je trouve qu’il y en a quand même une sacrée liste… Et encore, je ne cite pas tout, sinon, j’en aurai pour des plombes.

Pour finir, l’argument de la gratuité. Je ne me fatiguerai pas à démontrer que c’est faux en brandissant l’étendard Maverick, c’est très récent et pour tout avouer, ça m’a un peu choquée de voir que ce nouvel OS n’était pas payant.

Je vais juste allègrement me foutre de la gueule de tous ceux qui disent ça. Parce que vous ne payez pas vos logiciels, OS, applications, accessoires, sur PC ? Ahahahaha. Nous sommes dans un monde capitaliste où le but d’une entreprise est la recherche du profit. La gratuité va à l’encontre même de l’existence de ces entreprises.

La technologie coûte cher. Peu importe son fabriquant, si on veut de la qualité, il faut y mettre le prix. C’est communément admis par tout le monde et Apple ne devrait pas faire figure d’exception.

Je préfère mac pour des raisons que j’ai déjà évoquées et je ne veux pas me répéter en disant encore une fois pourquoi. Ça ne fait pas de moi une idiote consumériste, ça ne fait pas de moi une arriérée, ça ne fait pas de moi une bobo.

 

[Lâchez-moi. Lâchez-nous.]


Envoyé de mon Macbook Blanc 2009 – OS X 10.6.8

Lundi 9 décembre 2013 à 14:46

[Promis, juré, craché] 

Je n’ai pas réussi à tenir parole.

Une acidité certaine me brûle la gorge alors que je réalise que je ne suis qu’une égoïste qui en demande trop. J’ai été déçue par mon anniversaire, comme chaque année, comme à chaque fois. Je ne vois même pas pourquoi je m’entête.

Dans l’océan de ma déception, j’en veux aux gens que j’aime de n’avoir pas su m’offrir une fête à la hauteur de ce que j’attendais.

C’est peut-être trop demandé, mais je pensais valoir plus que ça. Je n’avais pas invité Aurélie parce que je sais pertinemment qu’elle serait venue. C’est un peu masochiste, mais je voulais me prouver que mes potes bordelais seraient de la partie, qu’il y aurait du monde sans que je n’aie à aller chercher mes amies qui habitent l’autre bout de la France. Je voulais me prouver que je n’avais pas besoin d’Aurélie et de ses cadeaux, de ses attentions, de son adorable gentillesse pour passer une bonne journée.

Peu de gens sont venus. Trop ont annulé au dernier moment. Pourtant, j’avais opté pour des valeurs sûres.

Je ne remercierai jamais assez ceux qui ont fait le déplacement – Sid, l’éternelle, Jérémy, toujours présent, Jim – mais je me sens quand même déçue de voir que je compte si peu.

Le pire, ce sont ceux qui me disent « Non mais je serai là pour l’anniversaire de ton copain ! ». Ça me fait une belle jambe, tiens. Et ça me donne encore plus l’impression de ne pas être aimée.

Bon, je savais déjà que je n’étais pas un parangon de sociabilité mais ce n’est peut-être pas une raison pour me le remettre dans la face comme ça. Mon copain et moi sommes peut-être nés le même mois, mais son anniversaire c’est son anniversaire et le mien, c’est autre chose, une autre occasion, une autre fête. Une fête ratée.

Je n’ai même pas soufflé de bougies. Comme si c’était un jour comme les autres, personne n’a pensé à les sortir. Je suis tellement déçue. Tellement triste.

Oh, je n’en veux pas à ceux qui ne pouvaient pas venir et qui m’ont prévenue des semaines à l’avance. Quand une amie blessée me dit « Je ne peux pas me déplacer », je ne peux pas décemment lui en vouloir de ne pas venir. Quand son copain me dit « Je ne veux pas venir sans elle, alors qu’elle a vraiment envie de venir. », je pardonne parce que c’est mignon, charmant et plein d’attention délicate.  

 

En fait, je voulais être une princesse, pour cette année-là, cette dernière année où j’aurais pu fêter mon anniversaire sans avoir peur de me voir vieillir, la dernière année de ma jeunesse, avant que ma vie d’adulte ne me nargue. Parce que l’année prochaine, ce seront mes 25 ans que je fêterai. Et mes parents commenceront à s’inquiéter pour mon avenir, ils se diront qu’il est temps que je sois stable, que je sois casée, mariée, des enfants. C’était ma dernière année de jeunesse et même cette occasion n’a pas suffi à faire que je sois heureuse de fêter mon anniversaire.

J’aurais voulu qu’on me dise « Non, aujourd’hui, tu ne fais rien, c’est toi la reine. » Je n’ai même pas eu cet honneur.

J’aurais voulu que les regards convergent vers moi et aimer qu’on me porte de l’attention, juste une journée, avant de replonger dans l’anonymat rassurant d’une vie plate et banale, comme celle que je mène.

Mais tant pis, je suppose. Je vais prendre sur moi et sourire, tant et si bien que personne ne verra que je vais mal, que je suis triste et que des larmes amères roulent sur mes joues.

Et putain, je vais m’y tenir à cette promesse que je me fais : mon anniversaire n’existe plus, c’est fini. J’en ai marre de tenter de renverser les choses et de me reprendre dans la gueule des évidences que je ne peux ignorer. Plus jamais. Plus jamais je ne veux vivre une telle déception.

Je retiens la leçon : c’est trop demandé d’être la reine pendant une journée. C’est trop demandé. 

 

[Je jurai un peu tard qu’on ne m’y prendrait plus.]


Fond sonore : La Dolce Vita – Zazie

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